Nouvelles du ROPASOM.

Encore une fois, cette année, le Regroupement des organismes pour aînés et aînées du sud-ouest de Montréal a célébré à sa façon la Journée internationale des personnes aînées. Le ROPASOM existe depuis sa fondation il y a maintenant déjà douze ans. Le mercredi 28 septembre plus de 80 personnes ont assisté à cette journée et en même temps fêter le 10^e anniversaire de la réception de sa charte. Déjà 10 ans d’autonomie au service des aînés du sud-ouest. Plusieurs membres fondateurs du regroupement étaient présents lors de l’événement. Un merci tout spécial à ces personnes. La présidente actuelle du ROPASOM, Suzanne Chouinard  a procédé à l’ouverture de la journée et a rappelé à tous l’importance de ce vieillissement actif. Cette journée était sous le thème ¨ l’automne offre ses plus belles couleurs ¨. Ensuite, toutes les personnes présentes ont pris connaissance des réalisations du ROPASOM.

Mme Danielle Laudy,  PhD en bioéthique de « l’Observatoire Vieillissement et Société » et aussi Spécialiste en éthique de l’Institut de cardiologie de Montréal a présenté sa conférence intitulée « l’apport des aînés dans la société » Il a été question de la valorisation des aînés et d’intergénérationnalité car ceux-ci de par leurs connaissance et leur expérience on encore un grand rôle à jouer auprès des plus jeunes. De là la transmission des acquis.

Suite au dîner offert aux invités, on a procédé à la remise du prix Roger-Fournier à quatre bénévoles aînées pour leurs implications dans leur communauté.

-Madame Thérèse Dionne du quartier Pointe-Saint-Charles qui est renouvellement constant dans son implication et qui en plus a obtenu récemment son baccalauréat.

-Madame Aline Daigneault pour son apport dans son milieu communautaire et plus particulièrement dans les services de santé.

-Madame Yolande Vincent pour son implication dans la vie communautaire des Habitations Angers.

-Madame Hélène Migneault , elle aussi pour son implication dans la vie communautaire dans les Habitations Angers.

Le ROPASOM  a remercier ses membres, partenaires et commanditaires sans qui cette journée n’aurait pas pu voir le jour, notamment Madame Marguerite Blais, Députée de Saint-Henri/Sainte-Anne, Ministre responsable des aînés, le bureau des élus de l’arrondissement du Sud-Ouest, la Fondation Phaneuf, le service de la culture, des sports, des loisirs et du développement social  de l’arrondissement du Sud-Ouest pour la mise a disposition du Centre Gadbois, le Poste de Quartier 15, Prévention Sud-Ouest, le YMCA Pointe-Saint-Charles, le CSSS Sud-Ouest-Verdun, le Comité de locataires des Habitations Curé-Vianney-Savaria, le Centre communautaire Saint-Antoine 50+ et l’AREQ(CSQ).

Jean Claude Duclos (AJIQ)

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Les Grandes conférences de l’Espace pour la vie

En lien avec leur engagement pour la nature et la responsabilité qu’elles se sont donnés dans la recherche de solutions et l’éveil des consciences, les institutions de l’Espace pour la vie (Biodôme, Insectarium, Jardin botanique et Planétarium) invitent le grand public à une série de rendez-vous vivants et marquants. Venez à la rencontre de personnalités dont le regard sur la nature et sur l’humain porte un éclairage différent sur notre vision du monde et de la vie.

Espace pour la vie reçoit

Pascal Picq

Mardi 8 novembre, 19 h 30

Conférence Voir autrement l’humain

Qu’est-ce que l’humain? C’est à cette question que le paléoanthropologue et auteur français Pascal Picq, nous propose de réfléchir dans le cadre de Voir autrement l’humain, l’une des Grandes conférences de l’Espace pour la vie. Selon lui, « L’humain est bien une invention des hommes, mais n’est pas une évidence pour autant. Homo sapiens n’est pas humain de fait. Il a inventé l’humain et il lui reste à devenir humain, ce qui sera fait lorsqu’il regardera le monde qui l’entoure avec humanité. » [1]

Pascal Picq, nous invite à repenser notre relation à l’autre et à la nature à travers la paléoanthropologie, une discipline fondamentale pour comprendre les enjeux de l’évolution, avec cet acteur de plus en plus important : l’Homo sapiens. Son propos viendra nourrir notre réflexion quant à l’importance et aux moyens à prendre pour resituer notre espèce qui, par son succès évolutif, pèse sur cette terre, si bien que nous en sommes devenus responsables.

Les ouvrages de Pascal Picq seront disponibles à la boutique du Jardin botanique lors de l’événement.

La conférence de monsieur Pascal Picq  a été réalisée avec le soutien du Service de Coopération et d’Action Culturelle du Consulat Général de France à Québec.

Montréal, le 20 octobre 2011 – Esméralda vous rappelle que les célébrations
abracadabrantes de l’Halloween se déroulent jusqu’au 31 octobre à l’Espace pour
la vie ! Des activités amusantes et frissonnantes sont en cours au Jardin botanique
et à l’Insectarium : Le Grand Bal des citrouilles, la pièce de théâtre Pépo enquête,
la Cour des petits monstres, l’araignée acrobate dans sa toile géante, l’aventurier
surprenant et les supers héros du monde des insectes qui prennent possession de
l’Insectarium. Même le tamarin-lion doré du Biodôme s’amusera avec des citrouilles
décorées la fin de semaine de l’Halloween !
AU JARDIN BOTANIQUE
Le Club des apprentis(es) sorciers(ères) d’Esméralda – Séance de signatures
costumée ce samedi !
Jeunes sorciers et sorcières, rencontrez Esméralda vêtus de votre costume. Recevez
une carte de membre signée de sa main, obtenez un petit cadeau d’Esméralda et
faites partie du mur des célébrités ensorcelées sur le site Web du Jardin botanique !
22 octobre – Grande serre – 10 h 30 et 12 h
La sorcière Esméralda
Notre sympathique sorcière et son chat Abracadabra invitent les enfants à venir
réciter des formules magiques.
Grande serre de 9 h à 21 h, animations théâtrales de 5 à 12 minutes
Le Grand Bal des citrouilles, 26e édition
Le concours de décoration de citrouilles est terminé, c’est maintenant le temps
d’admirer les oeuvres d’art faites par plus de 4552 personnes !
Grande serre du Jardin, de 9 h à 21 h
La Cour des petits monstres – Aire de jeux pour les 10 ans et moins
De nouveaux jeux et encore plus de plaisir attendent les enfants cette année. Ils
devront faire preuve d’adresse avec la marmite aux insectes ou le jeu des trouillards
et vivront des sensations fortes en traversant la rivière aux embûches et le pont
qui gigote !
Aire gazonnée, de 9 h à 21 h
Le comptoir des courges – À la découverte des Cucurbitacées !
Découvrez la cinquantaine de variétés de courges cultivées au Jardin botanique.
Participez à notre jeu-questionnaire et recevez un recueil de recettes savoureuses.
Complexe d’accueil de 9 h à 17 h (jusqu’à 19 h, les vendredis et samedis)
Pépo enquête – Pièce de théâtre pour les 4 à 8 ans
Notre ami Pépo tente de découvrir où se trouve sa soeur Péponide. Le concombre, le
melon et la courge décorative seront tour à tour interrogés par Pépo. Pièce gagnante
du Masque des enfants terribles 2002.
Auditorium Henry-Teuscher, horaire et laissez-passer disponibles au Complexe d’accueil.
COMMUNIQUÉ
Pour diffusion immédiate
Jusqu’au 31 octobre :
rires et frissons d’Halloween
à l’Espace pour la vie
L’Halloween en origami – La magie du papier
Un simple carré de papier devient citrouille, araignées ou chat noir.
Venez apprivoiser cet art et vous amuser.
Pavillon japonais, les samedis et dimanches, de 14 h à 16 h
Kiosque de l’Union des producteurs agricoles (UPA)
Rencontrez des producteurs passionnés et participez à un jeu-questionnaire
sur l’agriculture du Québec. Tirage de paniers de produits régionaux.
Les samedis 22 et 29 octobre (de 14 h à 19 h) et les dimanches 23 et 30 octobre
(de 11 h à 16 h), dans le Complexe d’accueil.
À L’INSECTARIUM
Les araignées funambules – Une expérience vertigineuse à ne pas manquer
Équilibristes, championnes au lasso, sprinteuses, les araignées sont des athlètes
accomplies. Un animateur et sa collègue acrobate, dans sa toile géante qui s’étire
sur deux étages, unissent leurs talents pour leur rendre hommage.
Animation de 20 minutes, 10 h, 11 h 15, 13 h, 14 h
Les insectes en tournée
À l’occasion de l’Halloween, arachnides et insectes se déguisent en Super héros
et sortent de leurs vivariums pour venir à votre rencontre.
Animation de 20 minutes, 10 h 30, 11 h 30, 12 h 30, 14 h 30, 15 h 30, 16 h 30, 17 h 30, 19 h
Pop-Capsules – Ouvrez l’oeil !
Des aventuriers vous font découvrir la nouvelle exposition permanente sous
un angle inattendu… Attention ! Le lieu de leur prochaine apparition est toujours
un mystère.
Animation de 5 minutes, 12 h 15, 13 h 15, 15 h 15
Elles sont bien faites de nature !
Connaissez-vous les araignées sauteuses ? Elles rivalisent d’ingéniosité pour
capturer leurs proies, se nourrir et… séduire le sexe opposé. Vous succomberez
à leur charme.
Salle Patte-à-patte, animation de 15 minutes, 9 h 30, 13 h 30, 16 h, 17 h, 18 h 30
AU BIODÔME
Des citrouilles se transforment en boîtes à surprises où sont cachés des fruits
et des insectes pour le tamarin-lion doré ! Le petit singe orange devra trouver
trucs et astuces pour avoir accès à sa nourriture préférée ! Ludique, cette activité
d’enrichissement garde les animaux alertes et curieux comme dans la nature.
Différentes espèce participent au programme tout au long de la fin de semaine.
Les 29 et 30 octobre
Le Grand Bal des citrouilles a reçu l’appui financier de la Fondation Espace pour la vie
et la Cour des petits monstres, celui du MAMROT.

Projet de loi 22

Une avancée législative, mais un impact timide dans le quotidien des aînés et de leur famille

Le Réseau FADOQ déposait le 5 octobre dernier un mémoire à l’Assemblée nationale dans le cadre des consultations particulières entourant le projet de loi 22 qui porte sur la résiliation de bail pour les personnes âgées.

Depuis 2007, le Réseau FADOQ milite pour faire diminuer la pénalité de trois mois imposée aux aînés qui doivent résilier leur bail pour des raisons de santé ou encore en cas de décès. En effet, les aînés qui doivent déménager pour recevoir des soins plus complets doivent payer simultanément deux loyers, leur ancien et leur nouveau, tout comme les familles des aînés décédés doivent débourser une pénalité de trois mois de loyer.

« Le projet de loi 22 constitue une avancée importante sur le plan législatif, car il met sur papier le droit des locataires de négocier un arrangement avec le propriétaire et interdit au propriétaire de continuer à exiger le paiement du loyer à la personne déménagée si le logement est reloué avant

l’échéance des trois mois », souligne M. Jean-Claude Grondin, président du Réseau FADOQ. D’ailleurs, cette loi est l’équivalent de ce qui s’est déjà fait dans les cas de femmes violentées devant résilier leur bail.

Toutefois, force est de constater que le projet de loi 22, tel qu’il est formulé actuellement, n’aura qu’un timide impact dans le quotidien des personnes âgées et de leur famille.

Ainsi, afin de faciliter le paiement de ce double loyer pendant une période de trois mois, le Réseau FADOQ émet deux recommandations au gouvernement : premièrement, il est nécessaire qu’une clause soit ajoutée à l’effet que la pénalité de trois mois, pour une personne en résidence, ne touche que la portion « logement » et non les services afférents tels que les repas, la buanderie, le ménage ou les bains. « Nous pouvons comprendre que les propriétaires peuvent perdre de l’argent quand une personne rompt son bail d’où la pénalité de trois mois, mais une fois que la personne est partie, elle ne représente aucune dépense en terme de service. Il n’y a donc pas de justification valable de faire payer pour ceux-ci », explique M. Grondin.

Deuxièmement, le Réseau FADOQ demande à ce que la déduction financière de 650 $ existant pour les aînés déménageant en CHSLD soit disponible, sous forme de crédit d’impôt, pour tous les aînés étant forcés de déménager pour

des raisons de santé, afin de les aider à acquitter le paiement de leurs deux loyers.

Rappelons que certains des aînés qui reçoivent le Supplément de Revenu Garanti, prestation fédérale destinée aux aînés à faible revenu, n’ont même pas un revenu équivalent au seuil de faible revenu.

Lancement d’un document fondamental sur les droits et libertés des personnes âgées.

Le début d’un rêve? Une arme contre la maltraitance ?

Il y a un peu moins d’un an, face à des rapports de plus en plus nombreux sur la maltraitance en institutions privées ou publiques, il a semblé à l’Observatoire Vieillissement et Société que la plupart des cas rapportés allaient directement contre les chartes des droits et libertés. Avec son équipe de bioéthique, l’OVS a donc pensé à les expliciter de façon plus détaillée dans un document fondamental.

Il nous a paru nécessaire de commencer à la base et d’obtenir d’abord l’aval des intéressés: les personnes âgées elles-mêmes. L’accueil enthousiaste de la Conférence des Tables régionales de concertation des aînés du Québec, regroupant les 18 tables de concertation (plus d’un million de personnes), nous a convaincu que nous étions sur la bonne voie. De nombreux organismes ont de plus approuvé cette initiative. Par la suite, le Regroupement Québécois des résidences pour aînés (plus de 600 membres) a donné son aval complet au document. Aucun des groupes sollicités jusqu’à maintenant n’a refusé son appui.

Il nous paraît maintenant essentiel de faire connaître à toute la population cette véritable « charte » et de la diffuser pour qu’elle s’implante solidement à la grandeur du Québec. Dans une première phase, un lancement « officiel » avec l’appui de madame Marguerite Blais, ministre responsable des aînés, et de monsieur Raymond Bachand, député d’Outremont, Ministre des Finances du Québec sera fait le 24 octobre prochain à l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal, partenaire principal de l’OVS.

L’OVS espère que cette occasion marquera le début d’une réalité dont nous rêvons tous et qui éventuellement conduira à faire de la maltraitance en institution un mauvais souvenir.

Nous souhaitons qu’un jour ce document soit connu et intégré dans tous les établissements, si petits soient-il, responsables de personnes âgées et même dans chaque famille où elles peuvent être logées.

Souhaitons aussi le voir afficher clairement et visiblement dans chacun de ces endroits afin que chaque personne désirant lui confier un être cher s’informe au préalable et le recherche à l’arrivée.

Souhaitons enfin qu’un jour ces institutions puissent se dire et s’annoncer avec fierté « amis des aînés ».