Archives Mensuelles: décembre 2020

De retour…

 

Renaissance du site…..universcitedesainés.com

Je suis de retour avec vous afin de compléter mon implication sur l’information recueillie  un peu partout concernant les aînés. Bonne lecture.          N.B. Je vous conseille fortement de consulter les articles antérieurs en défilant vers le bas.

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Retraite à domicile.

Pour votre information.

Coûts de soins à domicile et comparaison des options

cout soins a domicileQuand vient le temps de prendre des décisions importantes de soins, les coûts de soins à domicile et les comparaison de vos options est cruciale!

Il arrive un moment où nous sommes tous confrontés à des choix de soins de santé pour nous-mêmes ou un proche. La décision sera probablement basée sur un certain nombre de facteurs, y compris les besoins en soins de santé, les préférences personnelles et, bien sûr, les coûts de soins à domicile et des options disponibles.

Il y a plusieurs options à prendre en considération pour les personnes âgées et leurs familles. Un sondage RBC publié en 2013 a révélé que 91 % des ainés ont répondu qu’ils désirent rester dans leur maison ou dans leur quartier et vivre de façon autonome aussi longtemps que possible. Ils préféraient de loin cette option à celle d’emménager dans une maison de retraite, aller dans un établissement de soins de longue durée, ou se déplacer chez la famille pour aider à leur prise en charge. Pour aider à prendre la bonne décision, il est important de comprendre les coûts de soins à domicile et les exigences supplémentaires associés à chaque option.

Apperçu des coûts de soins à domicile

Lorsqu’une personne âgée commence à recevoir des services de soins à domicile, elle a souvent accès à une aide et du soutien de la famille, des amis ou des voisins impliqués dans la prise en charge ou de l’accompagnement. Cela peut considérablement réduire le coût de soins à domicile.

Les coûts de soins à domicile financés par l’État ne sont pas accessibles aux Canadiens sur une base universelle. Au Québec seulement, 4% des dépenses totales de santé sont attribués aux services de soins à domicile (Budget 33M et 1.338M en soins à domicile pour 2014-2015). Les statistiques montrent qu’environ 26% des Canadiens qui sont au prise avec un grave problème de santé seront pris en charge par un membre de la famille ou un ami proche. Les aidants naturels fournissent 80% des soins à domicile, en complémentarité avec le service financé par le gouvernement. La recherche montre également que les aidants naturels passent en moyenne 20 heures par semaine à prendre soin de leurs proches sur une période de 4 ans; tandis que le quart des aidants naturels passent 40 heures /semaine à aider ses proches.

Les soins privés sont généralement utilisés une fois que les aides gouvernementales et les membres de la famille sont épuisés. Selon de nombreuses sources, ce point de basculement se produit généralement à environ 20 heures d’aide par semaine. Une bonne entreprise de soins privés devrait être en mesure d’offrir des services en tenant compte des services gouvernementaux en place et des horaires de la famille pour combler les besoins restants.

Le client moyen de RETRAITE À DOMICILE dépense environ 1500$ à 2000$ par mois; ca c’est le coûts de soins à domicile pour rester à son domicile. Certains clients paient aussi peu que 80 $ par mois pour combler certains besoins de base, tels que l’entretien ménager ou soins des pieds. À l’autre extrémité de l’échelle, des clients reçoivent un soutien 24/7 lors de situations de crise ou pour des soins palliatifs. En l’absence de contrat, le service peut être aussi flexible que vous le désirez afin de maximiser le mieux-être et réduire les coûts autant que possible.

Coût: Aperçu des soins en établissement:

Pour ceux qui choisissent d’autres options, comme une résidence autonome, semi–autonome ou avec une unité de soins de longue durée, il y a beaucoup d’options à choisir.

Voici une liste des frais reliés (les coûts peuvent varier et changer).

Résidence privée autonome

Non-gouvernemental, le client paie (privé)

Gamme de prix :  2075 $ à $ 4750

550 $ à 1600 $ par personne supplémentaire.

Les repas peuvent être offerts, mais ne sont pas souvent inclus

Pas de soutien personnel ou sur demande

Personnel 24/7 disponibles  pour les urgences

Programmes de loisirs sociaux souvent disponibles

Inclue ménage /

Résidence privée semi-autonome

Non-gouvernemental, le client paie (privé)

Gamme de prix :  1760 $ à $ 5,500

600 $ à 1000 $ par personne supplémentaire

Comprend tous les repas, l’entretien ménager, buanderie

Soutien et assistance aux activités de la vie quotidienne personnelle, médicaments sont disponibles à l’achat

Personnel 24/7 disponibles pour les urgences

Programmes sociaux / récréatifs

Supervisé par le gouvernement (réglementé), le client paie les frais d’hébergement

Exige l’évaluation du CLSC pour déterminer l’admissibilité

Gamme $ 1620 à $ 2170

Les soins de 24 h sont disponibles, mais avec un ratio moyen de 12 patients/1 aidant, les soins sont généralement minimes

Comprend tous les repas, l’entretien ménager, buanderie

Unité de soins de longue durée (CHSLD)

Réglementé par le gouvernement,

Le client paie les frais d’hébergement

L’évaluation du CLSC  est exigée pour déterminer l’admissibilité       1811.40$

Soins 24 h disponibles, mais il est généralement minime avec un ratio moyen de 12 patients: 1 aidant

Comprend tous les repas, l’entretien ménager , buanderie

Plus de 6.000 personnes sur les listes d’attente, attendant souvent 2-3 ans

Exemple de comparaison des coûts entre Retraite à domicile et une résidence pour ainés

Le client a besoin de 3 heures par jour de soins personnels, aide aux repas, des rappels de médicaments.

Prix moyen d’un logement en résidence = 3500 $ par mois (pour une personne).

Coût des soins horaire = 29 $ / heure.

Option1 –Résidence pour ainés

Se déplacer à la maison de retraite sur contrat d’un an

Assumer 1 heure par jour de soins personnels, 2 heures par jour seront facturés au client

Repas inclus

= 3500 $ + (2 heures x 30 jours et 29 $ / heure)

= 3500 = $ + 1740 $         = 5240 $

Option2 – Retraite à domicile:

Personnel embauché par Retraite à domicile, reste dans leur propre maison, aucun contrat

Ratio: un patient /1 aidant

Facture d’épicerie pour une personne = 300 $ / mois

Utilitaires = 400 $ / mois

Système pour les chutes installé pour les urgences 40 = $ / mois

= (3 heures x 30 jours x 26 $ / heure) + 400+ 300 $ + $ + 40 $       = 3080 $

– moins remboursement crédit pour maintien à domicile des ainés       = 2284$

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AIDE FINANCIÈRE ET INFORMATIONS AUX AIDANTS AU QUÉBEC

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Traitement à domicile: une approche innovante en psychiatrie

Le traitement à domicile permet d’intervenir avant que la situation ne se détériore

PATRICK BELLEROSE

Lundi, 9 novembre 2020 00:00MISE À JOUR Lundi, 9 novembre 2020 00:00

Les psychiatres québécois souhaitent qu’un programme novateur d’intervention à domicile développé dans la Capitale-Nationale soit déployé partout dans la province afin de venir en aide aux citoyens en crise sans les hospitaliser. 

Les trois équipes d’Andréane Dionne-Jalbert interviennent annuellement auprès de quelque 200 patients souffrant de maladie mentale en état de décompensation sévère, sans les sortir de leurs milieux de vie. 

«Notre travail, c’est de faire de l’hospitalisation à la maison», résume la cheffe de service du Traitement intensif bref à domicile (TIBD), lié à l’Institut universitaire en santé mentale de Québec. 

Intervenir plus tôt

Mis en place il y a une dizaine d’années dans la Capitale-Nationale, le TIBD est une approche unique au Québec qui fait l’envie des psychiatres ailleurs en province.

Olivier Farmer
Psychiatre

«Ça pourrait être déployé à la grandeur du Québec. Le pari qu’on ferait, avec ça, c’est de fermer des lits d’hospitalisation et, avec cette fermeture, de financer une approche beaucoup plus proactive de service à domicile», dit le Dr Olivier Farmer, psychiatre à l’Hôpital Notre-Dame, à Montréal, et porte-parole pour l’Association des médecins psychiatres du Québec.

Lorsque le TIBD intervient, une équipe – qui inclut psychiatres, infirmiers et travailleurs sociaux – rend visite au patient à domicile au moins deux fois par jour, sept jours par semaine, pendant environ 10 semaines. 

L’intervention inclut les prises de sang, la supervision de la médication ou l’administration de médicaments injectables. «Ça permet aussi de voir son milieu de vie, si les choses se passent bien au niveau de l’alimentation, de l’hygiène, la relation avec la famille», note Andréane Dionne-Jalbert. 

Pour le Dr Olivier Farmer, l’approche de Québec a le grand avantage de permettre le traitement de patients en détresse qui ne peuvent être hospitalisés de force s’ils ne représentent pas un danger pour eux-mêmes ou pour autrui. 

Plus facile à faire accepter

«En offrant le traitement à domicile, ça pourrait permettre à la personne d’accepter plus facilement les soins et ainsi éviter un parcours détérioratif qui peut durer parfois des jours, des semaines, des mois jusqu’à ce que la dangerosité pour autrui, pour elle-même, puisse être évoquée et que la personne puisse être amenée de force à l’hôpital», souligne le Dr Farmer.

La question des soins en santé mentale est revenue dans l’actualité après la tuerie dans le Vieux-Québec. 

Même si les motivations du tueur demeurent inconnues, le maire Régis Labeaume a relancé le débat en soulignant que les problèmes de santé mentale constituent un des « plus grands problèmes de sécurité dans les grandes villes canadiennes pour les prochaines décennie». 

TRAITEMENT INTENSIF BREF À DOMICILE    

  • Prise en charge à domicile, plutôt qu’à l’hôpital, de patients en crise.  
  • Destiné notamment aux adultes schizophrènes ou souffrant de psychose. 
  • 3 équipes multidisciplinaires incluant psychiatre, infirmière et travailleur social.  
  • L’équipe visite le patient au moins deux fois par jour, pendant une moyenne de 10 semaines.  

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Transport

Permis de conduire – état de santé
Administré par la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ)

Au Québec, tous les conducteurs doivent satisfaire à des exigences liées à l’état de santé et à la vision. Ils ont aussi l’obligation de signaler à la Société de l’assurance automobile du Québec tout changement pouvant nuire à leur capacité de conduire.

Services ambulanciers pour les 65 ans ou plus
Services offerts par le ministère de la Santé et des Services sociaux

La gratuité du transport ambulancier vers un centre hospitalier est accordée aux personnes de 65 ans ou plus qui présentent une condition médicale nécessitant un transport en ambulance.

Justice

Arrangements préalables : services funéraires et de sépulture 
Information de l’Office de la protection du consommateur

Les contrats d’arrangements préalables de services funéraires et de sépulture permettent de prévoir l’organisation de ses funérailles et de choisir le lieu de sa sépulture. Rédigés par un titulaire de permis de directeur de funérailles, ces contrats simplifient les démarches des proches éprouvés par le deuil.

Droits d’accès des grands-parents à leurs petits-enfants   
Information d’Éducaloi

Lors d’un conflit ou d’une séparation, les parents ne peuvent, sans motif grave, faire obstacle aux relations personnelles des enfants avec leurs grands-parents. S’il est difficile ou impossible pour les grands-parents de voir leurs petits-enfants à cause du refus des parents, ils peuvent faire valoir leurs droits en s’adressant au tribunal.

Exploitation d’une personne âgée 
Administré par la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse

L’exploitation des personnes âgées et des personnes handicapées est interdite par la Charte des droits et libertés de la personne. L’exploitation est le fait de profiter de l’état de vulnérabilité ou de dépendance d’une personne pour la priver de ses droits. Toute personne victime d’exploitation, de discrimination ou de harcèlement peut porter plainte à la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse.

Maltraitance envers les aînés 

Les personnes aînées qui subissent de la maltraitance peuvent avoir recours à des ressources et à des services. De plus, toute personne aînée qui est victime de maltraitance ou toute personne qui est témoin d’une situation de maltraitance peut porter plainte de manière confidentielle.

Procuration 
Information du ministère de la Justice du Québec

La procuration est un mandat par lequel une personne en désigne une autre pour accomplir des actes administratifs courants, notamment le paiement de factures, ou des actes plus importants tels que la signature d’un bail de logement ou la vente d’une maison. La personne qui donne cette procuration doit être apte à gérer elle-même ses biens.

Testament 
Information du ministère de la Justice du Québec

Un testament est un document dans lequel une personne indique qui seront ses héritiers et comment seront distribués ses biens après sa mort. Elle peut également y nommer un liquidateur de succession ou un tuteur pour son enfant mineur, le cas échéant. La personne peut annuler son testament et le refaire autant de fois qu’elle le souhaite.

Habitation

Allocation-logement 
Administré par Revenu Québec

Le programme Allocation-logement offre une aide financière à des ménages à faible revenu qui consacrent une part trop importante de leur budget à leur logement. L’aide est calculée selon le nombre de personnes que compte le ménage, le type de ménage, le montant du loyer et le revenu annuel.

Être locataire – information pour les aînés 
Information du Tribunal administratif du logement (auparavant nommé Régie du logement)

Dans certaines situations précises, une personne âgée peut mettre fin à son bail sans que son locateur puisse s’y opposer.

Plainte à la Commission des droits de la personne 
Information de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse

La Charte des droits et libertés de la personne interdit que l’on se base sur des caractéristiques d’une personne telles que son âge ou sa condition sociale pour la traiter différemment (par exemple lui refuser la location d’un logement). Si vous subissez une telle discrimination, vous pouvez porter plainte à la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse.

Subvention pour aînés relative à une hausse de taxes municipales 
Administré par Revenu Québec

Cette subvention est une aide financière accordée aux personnes de 65 ans ou plus dont la résidence a augmenté de valeur manière importante.

Aide à domicile

Aide domestique 
Administré par la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ)

Le Programme d’exonération financière pour les services d’aide domestique permet aux personnes admissibles de bénéficier d’une réduction du tarif horaire demandé lorsqu’elles recourent à des services d’aide domestique (par exemple l’entretien ménager, la préparation des repas). Ces services doivent être fournis par une entreprise d’économie sociale reconnue par le ministère de la Santé et des Services sociaux.

Popote roulante 
Service offert par le Regroupement des popotes roulantes

La Popote roulante est un service de livraison de repas chauds à domicile permettant à certaines personnes de demeurer chez elles et procurant à d’autres un répit. Le service s’adresse aux aînés, aux personnes en convalescence, aux personnes handicapées, aux femmes enceintes et aux proches aidants. Pour joindre la popote roulante la plus près de chez vous, adressez-vous au Regroupement des popotes roulantes.

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Proches aidants, attention à l’usure de compassion

Par Madeleine Fortier, formatrice et auteure du livre Usure de compassion : jusqu’où aller sans se brûler ?

« Il y a quatre types de gens dans ce monde : ceux qui ont été aidants, ceux qui sont aidants, ceux qui seront aidants et ceux qui auront besoin d’un aidant », a dit en 2003 Rosalynn Carter, ex-première dame des États-Unis. Petit guide pour éviter l’usure de compassion, cette menace qui plane au-dessus des proches aidants.

L’usure de compassion est une profonde érosion émotionnelle et physique qui prend place lorsque les proches aidants ne sont plus capables de se régénérer et de se ressourcer. On l’appelle parfois le « burn-out de l’aidant ». Elle peut toucher tous ceux qui aident les autres et qui sont tellement engagés qu’ils s’oublient au point de s’épuiser : proches aidants, bénévoles, intervenants, et finalement toutes les personnes empathiques pour qui la compassion est naturelle et essentielle.

À quoi porter attention ?

Comme le mot « usure » le laisse entrevoir, il s’agit d’un phénomène qui peut entraîner des changements lents et profonds souvent difficiles à discerner. Pour cette raison, il faut porter attention à ses propres signaux d’alarme et développer de la vigilance, pour soi-même comme pour les autres.

Un des signaux d’alarme les plus fréquents est lorsque l’empathie se transforme en sympathie : on prend sur soi la souffrance des autres, on fusionne avec cette souffrance jusqu’à devenir incapable de prendre du recul.

Cependant, les symptômes ne sont pas les mêmes pour tous. Il est donc important d’être à l’affût de ses propres signaux d’alarme, par exemple en faisant de l’auto-observation : changements d’humeur, de comportement, variation dans les émotions, apparition de malaises physiques ou psychologiques en lien avec le rôle de proche aidant.

Voici quelques-uns des symptômes qui ont été mentionnés le plus fréquemment par les participants à mes ateliers sur l’usure de compassion :

  • Fort sentiment d’impuissance
  • Émotions diverses et souvent contradictoires
  • Culpabilité
  • Stress
  • Colère
  • Sentiment d’isolement et d’incompréhension
  • Grande fatigue physique et mentale
  • Problèmes de sommeil et problèmes alimentaires

Quelles sont les causes possibles ?

Diverses raisons peuvent fragiliser les personnes aidantes et les amener à glisser vers une surcharge émotionnelle, propice à l’apparition de l’usure de compassion. Par exemple, le syndrome du sauveur, le manque d’équilibre entre les diverses sphères de la vie, des difficultés personnelles ou professionnelles, la réticence à demander de l’aide, l’hyper-responsabilité, l’absence de réseau social, une mauvaise ambiance de travail et des attentes de rendement irréalistes.

Comment se protéger ?

Ici encore, les moyens de se protéger varient selon les personnes. Néanmoins, nous avons pu dégager quatre grands axes :

  • Apprendre à se connaître et à s’apprécier; développer de la bienveillance pour soi-même, conserver son identité propre.
  • Reconnaître et respecter ses limites.
  • Aller chercher de l’aide, s’entourer de personnes positives, parler de ses émotions à des gens de confiance.
  • Prendre soin de soi, prendre du temps pour soi, faire des activités plaisantes, bien s’alimenter et se reposer, garder son sens de l’humour.

Un plan d’action

Une des façons les plus concrètes de se protéger de l’usure de compassion, c’est de dresser un plan d’action. En effet, une fois qu’on a appris à reconnaître les signaux d’alarme et les causes potentielles, il devient plus facile de choisir une à trois actions qu’on aimerait poser dans un but préventif.

Ces actions doivent être concrètes, réalistes, plaisantes et situées dans le temps. Par exemple : « À partir de lundi prochain, je vais commencer à faire 15 minutes d’exercice par jour. Je vais aussi demander à Michèle qu’elle m’encourage à le faire. »

Prendre soin de soi

« Prendre soin de soi n’est pas quelque chose que nous réussissons à faire une fois pour toutes et pour laquelle nous recevons un diplôme que nous pouvons placer au mur », avertit Françoise Mathieu dans son livre The Compassion Fatigue Workbook (Routledge, 2012).

Il est donc nécessaire de demeurer vigilant. Toutefois, prendre soin de soi devrait devenir aussi naturel et essentiel que prendre soin des autres. Car pour prendre soin des autres, on doit d’abord être en mesure de prendre soin de soi !

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« L’usure de compassion est une profonde érosion émotionnelle et physique parfois appelée « burn-out de l’aidant » »

Source:  Revue Virage, été 2020

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Fraude : armez-vous de vigilance

Par Sophie Gagnon

Le Mois de prévention de la fraude nous revient avec un slogan qui dit tout : « La fraude évolue, restons vigilants ». Voici quatre types de fraudes courants en 2020 et de multiples conseils afin de les prévenir.

Précieuse identité

Il ne se passe pas une semaine sans que ce type de fraude ne défraie la manchette. Il y a vol d’identité lorsqu’une personne obtient sans votre consentement vos renseignements personnels à des fins criminelles. Il y a fraude d’identité lorsque ces renseignements personnels sont utilisés pour accéder à vos comptes bancaires, obtenir un passeport, toucher des prestations gouvernementales, etc.

Pour mettre les chances de votre côté que vos renseignements personnels ne soient pas volés, prenez soin de ne les transmettre que si c’est absolument nécessaire, de vérifier vos paramètres de confidentialité et de sécurité, d’installer un antivirus sur vos appareils mobiles, de vérifier vos relevés de compte bancaire et de carte de crédit pour y déceler toute transaction que vous n’auriez pas faite, etc.

De bonnes habitudes à prendre :

  • Supprimez de vos appareils mobiles les photos de votre passeport, votre carte d’assurance maladie et votre permis de conduire.
  • Déchiquetez tout document contenant des renseignements personnels avant d’en disposer.
  • Supprimez les courriels dont vous ne connaissez pas l’expéditeur et évitez de cliquer sur un lien ou d’ouvrir un fichier d’origine inconnue.

Mes cartes de paiement : pas touche!

Ce type de fraude englobe les fraudes commises avec les cartes de crédit et de débit ou les informations de ces cartes.

Pour vous en protéger, il faut entre autres mémoriser vos numéros d’identification personnels (NIP), les modifier régulièrement et ne les divulguer à personne. Il importe aussi de rapporter le plus rapidement possible la perte ou le vol de votre carte de paiement.

De bonnes habitudes à prendre :

  • Gardez sur vous le minimum de cartes de crédit et de débit, en conservant les autres en lieu sûr.
  • Glissez vous-même votre carte lors d’une transaction et ne la perdez jamais de vue.

« Paiement urgent », mon œil!

Si l’on vous sollicite par message texte, téléphone ou courriel et qu’on vous réclame de l’argent ou des informations, par exemple en se présentant comme un agent gouvernemental exigeant sur-le-champ le règlement d’impôts impayés, il y a anguille sous roche! Plutôt que de céder à cette tactique de pression indue, sous forme de menaces et sur fond d’urgence d’agir, activez vos antennes de prudence et de scepticisme. En effet, les organismes gouvernementaux ne mettent pas de l’avant de telles pratiques. Il vaut mieux raccrocher, puis contacter soi-même l’organisme pour vérifier si la demande est légitime.

De bonnes habitudes à prendre :

  • Trouvez vous-même le bon numéro de téléphone pour joindre l’organisme qui vous a supposément contacté (le numéro et le nom apparaissant sur l’afficheur peuvent sembler corrects tout en ne l’étant pas).
  • Méfiez-vous des courriels en provenance d’institutions bancaires ou du gouvernement qui vous demandent des informations personnelles, car ces organisations ne demandent pas de telles informations de cette manière.

Cœur brisé, compte bancaire troué

Les arnaques amoureuses se retrouvent elles aussi régulièrement dans les journaux et font gonfler les statistiques de fraude, bien que de nombreuses victimes restent campées dans le silence et la honte d’avoir été bernées par des séducteurs guidés par l’appât du gain.

Ces fraudeurs créent de faux profils sur les réseaux sociaux ou les sites de rencontre et entrent ainsi en contact avec leurs victimes. Ils font preuve de patience dans leur stratagème de séduction et feignent des sentiments amoureux, pour mieux établir un lien de confiance avec leurs victimes. Puis, ils font la grande « demande » : un envoi d’argent! Ils évoquent alors des problèmes financiers de tous ordres.

Comment s’en prémunir? La prudence et le scepticisme sont de mise, sur les sites de rencontre et sur les réseaux sociaux. Par exemple, il ne faut pas envoyer d’argent à une personne qu’on ne connaît que virtuellement, ni lui divulguer ses informations bancaires.

De bonnes habitudes à prendre :

  • Refusez les demandes d’amitié de la part de personnes que vous ne connaissez pas.
  • Évitez de partager des photos ou des vidéos explicites.

Les 3D : détecter, dénoncer, décourager

Pour en savoir plus sur ces types d’escroqueries et sur d’autres stratagèmes utilisés par les fraudeurs pour vous soutirer votre argent ou votre identité, vous pouvez consulter le document La fraude en 3D, produit par la Banque du Canada, en collaboration avec différents corps de police.

Ce livret met l’accent sur l’importance de détecter la fraude et de prendre les moyens pour décourager les personnes mal intentionnées. Il met aussi en évidence la nécessité de passer par-dessus la honte qu’on ressent de s’être « fait avoir », et de signaler tout acte frauduleux, tenté ou réussi. On y trouve les coordonnées des organismes à contacter pour recevoir de l’aide et dénoncer ces criminels avant qu’ils ne fassent d’autres victimes. Selon le type de fraude, on contacte entre autres son service de police local et/ou son institution financière et on prend soin de signaler l’incident auprès du Centre antifraude du Canada, au 1 888 495-8501.

Source: Revue Virage,  été 2020

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Dites oui aux mocktails

Par Maxime Boivin, mixologue

Est-ce possible de boire un cocktail sans alcool, un mocktail, sans compromis au niveau du goût ? Absolument ! J’ai toujours dit que la qualité d’un cocktail passe par la qualité de ses ingrédients. Si vous y mettez un peu d’amour, vous pourrez savourer une boisson délicieuse et rafraîchissante tout en mettant la pédale douce sur l’alcool.

Premièrement, que ce soit avec ou sans alcool, un cocktail se doit d’être bien balancé. Pour ce faire, je vous suggère de vous munir d’un presse-agrumes et de quelques ingrédients. Afin de bien balancer le jus d’agrume, vous pouvez vous faire des sirops aromatisés ou utiliser d’autres agents édulcorants comme le miel ou le sirop d’érable.

Pour faire vos sirops maison, vous partirez toujours avec la même recette de base, celle du sirop simple. Faire dissoudre une part de sucre dans une part d’eau et le tour est joué. Le sirop se conserve plusieurs jours au réfrigérateur et peut s’aromatiser comme vous le désirez.

Si vous ajoutez une branche de vanille, vous obtiendrez un sirop de vanille. Remplacez cette dernière par des zestes d’agrumes pour en faire un sirop d’agrumes. Amusez-vous avec vos saveurs préférées.

Une question d’équilibre

C’est avec le jus d’agrume et votre sirop que vous pourrez équilibrer votre cocktail. Désirez-vous qu’il soit acidulé ou plus sucré ? Pour un cocktail bien balancé, vous pouvez commencer par ajouter une quantité égale de sirop et de jus d’agrume. Puis, en utilisant un allongeur, de l’eau gazéifiée par exemple, vous déterminerez si votre mocktail sera plus léger ou plus goûteux.

Il ne vous restera plus qu’à ajouter une touche de fraîcheur pour concocter un délicieux mocktail. Les petits fruits ajoutent une belle touche de couleur et certains légumes comme le concombre peuvent parfaitement l’agrémenter. Mais rien n’habille mieux une boisson qu’un peu d’herbes fraîches. Nous connaissons bien la menthe avec le mojito, mais le thym, le romarin et le basilic peuvent donner la touche finale à votre mocktail.

Maintenant que vous avez toutes ces infos, il vous sera possible de laisser aller votre imagination, au grand plaisir de vos papilles gustatives et de votre foie. Comme première expérience, je vous suggère une recette rafraîchissante, facile et rapide : une limonade au concombre et basilic, avec une belle pointe d’agrume.

Mocktail

1 oz de jus de lime

1 oz de sirop de citronnelle*

2 tranches de concombre

2 feuilles de basilic

4 oz d’eau gazéifiée

Verrerie : verre à vin

Garnitures : rondelle de concombre et feuille de basilic

Mettre les ingrédients dans un verre rempli de glace. Bien mélanger à l’aide d’une cuillère et garnir d’une rondelle de concombre et d’une feuille de basilic.

*Sirop de citronnelle : faire bouillir 250 ml d’eau, ajouter une tige de citronnelle et laisser infuser quelques minutes. Ajouter 250 ml de sucre et dissoudre complètement. Filtrer dans un contenant et laisser refroidir.

Photo : Maxime Lecours

Source: Revue Virage, été 2020

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Zona : pas de temps à perdre !

Par Dre Christiane Laberge

Il commence par une impression de brûlure, de piqûre, de pression, de chaud, de froid, une insensibilité, ou encore une sensation ressemblant au frottement d’une étiquette de vêtement. C’est idéalement dès ce moment-là, lorsque le zona a l’air inoffensif et qu’il n’y a pas encore de rougeur ou de boutons, qu’il faut le débusquer et s’y attaquer, en consultant son médecin.

En présence de la sensation que je viens de décrire, il faut taper « dermatome » dans Google et agrandir l’image qui correspond à la zone touchée, plus souvent le thorax ou le visage. Ensuite, en se servant du côté efface d’un crayon à mine, on suit le trajet qui correspond à la racine nerveuse. Si la sensation bizarre est perceptible le long de ce chemin mais pas plus haut ni plus bas, et sur un côté du corps seulement, c’est probablement parce que le zona est là.

Si la sensation est perçue sur le thorax, ne pas oublier d’examiner aussi le dos au même dermatome, car la douleur peut être pire à l’avant alors que l’éruption cutanée est déjà dans le dos.

De grâce, consultez !

C’est idéal de voir un médecin au plus tôt, au maximum trois jours après l’apparition des boutons, qui prennent la forme de vésicules remplies de liquide sur un fond de peau rouge. Plus tôt on contrôle la douleur et meilleures sont les chances d’éviter que la douleur neurologique ne s’installe à demeure dans notre mémoire et notre corps.

Car sans médicaments, la douleur neurologique peut être intense et durer des semaines, sinon des mois après la disparition des boutons, qui eux s’estompent après deux à quatre semaines.

Un médicament antiviral sera prescrit pour diminuer les symptômes et, contre la douleur, des analgésiques comme le Tylenol et/ou des anti-inflammatoires (ibuprofène, Naproxen) et, au besoin, des opioïdes comme la codéine. D’autres médicaments contre les douleurs neurologiques spécifiques pourront être ajoutés. Bref, on frappe fort, quitte à diminuer ensuite.

À propos des vaccins

Bonne nouvelle, si vous avez 50 ans et plus, vous pouvez prévenir le zona en vous faisant vacciner. C’est d’ailleurs recommandé par le Comité sur l’immunisation du Québec. Malheureusement, ceci sera à vos frais, à moins que vos assurances privées ne le couvrent. Parlez avec votre médecin de la pertinence de vous faire vacciner, selon votre état de santé.

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Zone zona

C’est quoi ? Une réactivation du virus de la varicelle (picote), qui reste en vie dans les ganglions situés près de la colonne vertébrale et ressortent sur le trajet du nerf sous forme de boutons.

Qui peut l’avoir ? Toutes les personnes qui ont eu la varicelle, en particulier celles qui ont plus de 60 ans ou qui ont un système immunitaire déjà affaibli par une autre maladie. Entre 20 et 25 % des gens vivront un épisode de zona dans leur vie. Les récidives sont très rares.

Source: Revue Virage

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J’ai reçu ce texte ce matin et je trouvais que tout y était…

Je porterai un masque 😷 en public et je me tiendrai à 2 mètres d’écart pas pour moi, mais pour VOUS. Je veux que vous sachiez que je suis assez éduquée pour savoir que je pourrais être asymptomatique et vous donner le virus.
Non, je ne « vis pas dans la peur » du virus, je veux juste faire partie de la solution, pas du problème. Je n’ai pas l’impression que le « gouvernement me contrôle », je suis une adulte responsable, contribuant à la société et j’aimerais que les autres fasse la même chose. Le monde ne tourne pas autour de moi.
Ce n’est pas tout à propos de moi et de mon confort. Si nous pouvions tous vivre avec la considération des autres à l’esprit, ce monde entier serait un bien meilleur endroit. Porter un masque et se tenir à 2 mètres d’écart ne me rend pas faible, effrayée, bête ou même « contrôlée”, ça me rend attentionnée. Imaginez juste un instant que quelqu’un proche et cher à vous tombe malade.
N ‘hésitez pas à copier-coller. 🌈🌈🌈😷😷👏🌞.

La liberté pour moi est le respect d’autrui et de ses convictions!

J.marie Lapointe-----ROPASOM

Cette lettre d’un enseignant aux parents est en train de faire le tour du monde

Entre parents et enseignants, il y a parfois des distorsions concernant l’éducation. Cette enseignante américaine a souhaité envoyé une lettre aux parents pour qu’ils comprennent les enjeux de la scolarité. Elle a insisté sur le rôle des parents et sur leurs obligations. Partagez-vous son avis ?

Aujourd’hui, malgré des universités de renom, les étudiants américains sont loin derrière d’autres pays. Selon l’OCDE, les Etats-Unis arrivent à la 26e place sur 72. C’est Singapour qui prend la tête du classement PISA 2015.

Une enseignante à la retraite a écrit cette lettre au journal local de sa ville pour exprimer son opinion à ce sujet. Et bien honnêtement, la question se pose pour tous les pays dispensant une éducation publique.

La lettre écrite de Lisa Roberson
« En tant qu’enseignant à la retraite, j’en ai marre des gens qui ne connaissent rien des écoles publiques ou qui ne sont jamais rentrés dans une salle de classe récemment et qui décide comment réformer notre système éducatif.

Les enseignants ne sont pas le problème! Les parents sont le problème! Ils n’enseignent pas à leurs enfants les manières, le respect ou même comment se comporter en société.

Les enfants viennent à l’école avec des chaussures qui coûtent plus chères que la tenue de l’enseignant, mais sans crayon ni papier. Qui les fournit? Les enseignants les fournissent souvent de leurs propres poches.

Lorsque vous regardez des écoles qui «échouent», regardez les parents et les élèves. Les parents viennent-ils aux réunions parentales? Est-ce qu’ils parlent régulièrement avec les enseignants? S’assurent-ils que leurs enfants sont préparés en ayant les fournitures nécessaires? S’assurent-ils que leurs enfants font leurs devoirs?

Ont-ils les numéros de téléphone de leur travail pour les joindre en cas de problème? Les élèves prennent-ils des notes en classe? Font-ils leurs devoirs? Les élèves écoutent-ils en classe ou sont-ils la source des perturbations en classe?

Lorsque vous êtes attentifs à ces facteurs, vous verrez que ce ne sont pas les écoles qui échouent mais les parents. Les enseignants ne peuvent pas faire leur travail et le travail des parents. Tant que les parents ne feront pas son travail, rien n’ira mieux! »

Les modèles éducatifs des parents
Les parents attendent de l’école deux types d’enseignement. Ils sont cognitifs, c’est-à-dire l’apport de la connaissance de base, le développement de la curiosité intellectuelle, etc… Mais ils sont également de socialisation c’est-à-dire de l’apprentissage de la vie en communauté. Cependant l’école attend des parents une entière coopération pour la réussite des enfants qui leur sont confiés. Trois types de parents ont été identifiés dans l’étude menée par D. Gayet, ancien Maître de Conférence à l’Université de Paris 10 Nanterre. Les « Autoritaires » contrôlent les enseignements reçus et le travail effectué par l’enfant mais offrent peu d’affection. Les « Permissifs » sont très affectueux mais sont peu actifs dans la réussite scolaire de leurs enfants. Les « Négligents » en dernier lieu ne sont ni contrôleurs ni affectueux. Une quatrième catégorie a été ajoutée par d’autres études qui conclut à un parent modéré appelé « Authoritatifs » qui est affectueux mais aussi contrôleur dans un équilibre relatif. Certains parents laissent peu de place à l’individualité et aux désirs de l’enfant or c’est sa singularité qui fait sa force.

Pour l’école ces différents systèmes d’éducations parentales ont des impacts sur les institutions. Pour les Permissifs, il revient à l’école d’éduquer l’enfant et aucune initiative ou ingérence n’a lieu. A contrario, les Autoritaires sont très attentifs aux enseignements et sont de véritables parents-experts.

Les attentes de l’école
Pour l’Education Nationale, ce qui prime c’est le dialogue. Les parents doivent communiquer avec les enfants sur leurs activités en classe. Ils témoignent alors d’un intérêt pour leur journée (en lien ou non avec la scolarité). Ils doivent également échanger sur les activités extrascolaires en les stimulants. L’avantage est double pour les écoles. Les enfants s’épanouissent et sont intellectuellement plus stimulés. En outre, l’absentéisme est contrôlé. Ainsi les risques d’échec scolaire sont diminués.

L’école souhaite aussi du dialogue entre l’institution et les parents via les réunions parents-professeurs ou via une participation aux conseils de classe, conseils d’administration, etc. Ces discussions permettent de garder en adéquation les attentes des parents et celles de l’institution ainsi que les nécessités propres à chaque enfant. Le milieu socioculturel a un impact sur la qualité de soutien des parents. Une étude en Suède avait été lancée intitulée « Lis-moi quelque chose, papa ! ». Elle avait pour but de stimuler la lecture parentale dans les milieux sociaux défavorisés. Ceci a permis d’augmenter les capacités de lecture et d’écriture des enfants mais aussi des parents. Cette démarche se développe également en France dès la maternelle. Elles ont des impacts positifs pour toutes les parties prenantes.

Le travail scolaire est une collaboration ne l’oublions pas pour le bien de nos enfants.

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Objet: Alimentation  PRENEZ LE TEMPS DE LIRE LE MESSAGE

Au rythme où sortent les bonnes nouvelles, ce produit unique pourrait devenir aussi incontournable dans le garde-manger que l’aspirine ou le tylénol. Il y a trois semaines à peine, le Dr Yves Desjardins révélait que le sirop d’érable contenait une concentration appréciable d’acide abscissique, reconnu pour stimuler le relâchement de l’insuline dans l’organisme, et qu’il possédait donc des propriétés thérapeutiques pour le diabète.

On apprend maintenant que le sirop d’érable renferme 13 nouveaux composants antioxydants reconnus pour leurs propriétés anticancer, antibactériennes et antidiabétiques. Le mérite de ce décryptage revient au chercheur américain Navindra Seeram, de l’Université du Rhode Island. Il a dévoilé ses résultats devant l’American Chemical Society, à San Francisco, le 21 mars dernier.
Par ailleurs, des travaux publiés dans la récente édition du Journal of Medicinal Food révèlent que le sirop d’érable limiterait la prolifération de cellules cancéreuses de la prostate et des poumons et, dans une moindre mesure, du sein, du colon et du cerveau.

À cet égard, le sirop d’érable serait plus performant que le bleuet, le brocoli, la tomate et la carotte. Pas étonnant que la diététiste Marie Breton affirme que « les produits de l’érable sont bien plus que de simples agents sucrants. Grâce à leur teneur en vitamines, minéraux, antioxydants et autres composés bienfaisants, ils peuvent contribuer à une meilleure alimentation, surtout lorsqu’ils remplacent le sucre, la cassonade, le miel et le sirop de maïs

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Forum :  « Contrer l’intimidation entre aînés »

Depuis plus d’un an, des membres du Chez-Nous et des HLM pour aînés du quartier travaillent avec l’organisme Mise au jeu pour produire un théâtre-forum afin de sensibiliser les aînés à l’intimidation et d’offrir des pistes de solution pour la déjouer.

Le SPVM, Tel-écoute/tel-aînés, Tandem et Someone, ont offert une formation sur mesure aux bénévoles du Chez-Nous et des HLM aînés du quartier. Ce sont plus de 40 aînés qui ont développé des compétences sur la question et qui, dorénavant, sont en mesure de détecter les comportements qui sont considérés comme étant intimidants.

Le forum vous permettra de saisir l’ampleur du travail réalisé par les aînés afin de développer des attitudes et des comportements socialement inclusifs et d’adopter un mode de communication non violente.

Ce forum sur le thème « Contrer l’intimidation entre les aînés »,  aura lieu le mercredi 29 mars 2017 au Chez-Nous de Mercier-Est, 7958, rue Hochelaga, Montréal. Veuillez confirmer votre présence en composant le 514 354-5131 entre 9 h et 16 h.

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