Pour votre information…

De retour…

Publié par leptitjournaldunet

 

Renaissance du site…..universcitedesainés.com

Je suis de retour avec vous afin de compléter mon implication sur l’information recueillie  un peu partout concernant les aînés. Bonne lecture.          N.B. Je vous conseille fortement de consulter les articles antérieurs en défilant vers le bas.

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INFORMEZ LES PERSONNES AÎNÉES DE VOTRE ENTOURAGE.

Devenez « Citoyens Radar ». Surveillez votre entourage ou près de votre résidence afin de déceler les besoins de personnes aînées qui auraient besoin de soutient pour faciliter leur journalier. Il suffit de contacter la responsable, Karine, de RADAR du « Services bénévoles aux aînés » (SBA) afin de l’informer de la situation au: 438-519-2119

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Les bienfaits de l’huile d’olives extra-vierge pour notre santé

RICHARD BÉLIVEAU

Dimanche, 30 juillet 2023 20:06

MISE À JOUR Dimanche, 30 juillet 2023 20:06

Une étude clinique montre que le simple fait d’utiliser l’huile d’olive extra-vierge comme corps gras principal diminue l’inflammation et le stress oxydatif, deux facteurs de risque de plusieurs maladies chroniques.

La recherche des dernières années a clairement montré que l’inflammation chronique joue un rôle très important dans le développement des principales maladies chroniques qui touchent la population, qu’il s’agisse des maladies cardiovasculaires, du diabète de type 2, des démences ou du cancer. 

Dans la plupart des cas, ce climat inflammatoire est une conséquence de certains facteurs associés au mode de vie qui perturbent l’équilibre physiologique du corps et créent des conditions favorables à la production de molécules inflammatoires par certaines classes de cellules immunitaires.

Le surpoids, la sédentarité et la mauvaise alimentation sont des conditions très répandues qui contribuent à la création de cet environnement inflammatoire.

Réduire l’inflammation chronique par la modification de ces habitudes de vie représente donc une approche très prometteuse pour diminuer le risque de l’ensemble des maladies chroniques. 

Huile d’olive anti-inflammatoire

Plusieurs études ont montré que l’adoption du régime méditerranéen pourrait représenter une approche valable pour réduire l’inflammation chronique. 

Cette alimentation millénaire préconise un apport abondant en fruits, légumes, légumineuses, noix et grains entiers, qui sont tous des aliments riches en fibres et en composés phytochimiques qui possèdent des propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires.

Une autre caractéristique fondamentale du régime méditerranéen est l’utilisation abondante d’huile d’olive extra-vierge comme corps gras principal.  Cette huile se distingue des autres huiles végétales par la présence de certains polyphénols dotés de propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes, notamment l’oléocanthal et l’oléacéine. 

Ces deux molécules sont conservées lors de l’extraction des olives par pressage à froid et sont présentes à des concentrations 10 fois plus élevées dans l’huile d’olive extra-vierge comparativement à l’huile d’olive standard, produite par raffinage industriel (solvants, haute température).

La consommation régulière d’huile d’olive extra-vierge est donc associée à un apport élevé de ces molécules anti-inflammatoires, avec une activité équivalente à celui de 10 mg d’ibuprofène1.

Réduction de l’inflammation

Une étude clinique récente vient de confirmer ces bénéfices de l’huile d’olive extra-vierge sur l’inflammation chronique2.

Dans cette étude randomisée, des participants souffrant d’obésité (IMC 30-40) et de prédiabète ont été divisés en deux groupes : 1) un groupe qui utilisait exclusivement l’huile d’olive extra-vierge comme source de gras (groupe EV), et 2) un groupe qui utilisait de l’huile d’olive commune, contenant beaucoup moins de polyphénols (groupe OC).

Après un mois, les rôles ont été inversés et chacun des participants a reçu l’autre type d’huile d’olive. 

Même si l’intervention était de seulement 30 jours, les résultats obtenus sont très clairs : les chercheurs ont observé que, comparativement au groupe OC, le traitement EV provoquait une baisse significative d’une importante cytokine pro-inflammatoire (interféron gamma) et augmentait en parallèle l’activité antioxydante totale du sang (diminution de marqueurs du stress oxydatif). 

Les participants EV ont également montré une baisse significative de poids (1 kg) ainsi qu’une amélioration de leur glycémie comparativement au groupe OC. 

Il semble donc que les effets anti-inflammatoires et antioxydants plus prononcés associés à l’huile d’olive extra-vierge se traduisent concrètement par une amélioration rapide du métabolisme. 

Cette étude montre que certains changements minimes à nos habitudes alimentaires, comme simplement utiliser de l’huile d’olive extra-vierge au lieu d’autres types d’huiles végétales, peuvent entraîner rapidement – en quelques semaines à peine – des effets positifs mesurables sur la santé.

♦ 1. Beauchamp GK et coll. Ibuprofen-like activity in extra-virgin olive oil. Nature 2005; 437 : 45-46.

♦ 2. Ruiz-García I et coll. Rich oleocanthal and oleacein extra virgin olive oil and inflammatory and antioxidant status in people with obesity and prediabetes. The APRIL study: A randomised, controlled crossover study. Clin. Nutr. 2023; 42: 1389-98.

 

Baignoires à porte : un risque pour la santé des soignants 

Baignoires à porte : un risque pour la santé des soignants ?

Les baignoires à porte sont présentées comme une solution pratique pour les personnes âgées ou à mobilité réduite. Elles leur permettent de se laver sans enjamber le rebord ni s’asseoir au fond de la baignoire. Certaines personnes les choisissent pour leur domicile. Des résidences privées pour aînés optent aussi pour cet équipement. Cependant, est-ce aussi pratique et sécuritaire pour les soignants qui aident les personnes lors de soins d’hygiène ?

En contexte de soins à domicile, les soignants doivent composer avec l’environnement du client sans compromettre leur propre santé et sécurité. Il devient donc nécessaire d’évaluer si la baignoire à porte permet au soignant d’offrir de l’aide à l’hygiène tout en conservant une posture sécuritaire. Survolons les caractéristiques de cet équipement pour ensuite analyser les postures du soignant et proposer des pistes de solution. 

Caractéristiques techniques Les baignoires à porte, également appelées baignoires adaptées, sont munies d’une porte étanche située sur le côté et qui peut être ouverte et fermée (figure 1). La hauteur du seuil de porte varie de 10 à 15 cm. Comme les baignoires traditionnelles, elles sont généralement installées le long d’un mur, donc accessibles seulement d’un côté. Les baignoires à porte sont habituellement munies d’une ou de plusieurs barres d’appui et d’un siège encastré. Elles peuvent pré sen ter certaines options, comme un système de jets ou un pommeau de douche avec un boyau. Une va riété de tailles et de styles est offerte sur le marché pour répondre aux be   soins et aux préférences individuelles

Donner des soins dans une baignoire à porte

 Lorsqu’un soignant prodigue des soins d’hygiène à une personne assise dans une baignoire à porte, il doit se pencher au­dessus du rebord dont la hauteur varie de 90 à 115 cm selon les modèles. Dans cette position, le soignant peut difficilement respecter les principes de la posture de base, c’est­à­dire garder le dos sans flexion et non voûté, la tête droite et les coudes près du corps. Certaines zones de la personne sont hors de la portée du soignant, comme le membre supérieur du côté opposé et le bas du corps. Notons que cette difficulté peut également survenir lors de soins d’hygiène dans une baignoire traditionnelle. Une stratégie pour contourner ce problème consiste à savonner ces parties du corps avant que la personne se tourne sur le banc de bain (figure 2). Cette solution peut être envisagée dans une baignoire à porte seulement si celle­ci dispose d’une porte à grande ouverture qui donne accès au siège par l’extérieur de la baignoire une fois la porte ouverte. Si la baignoire n’est pas munie de cette option. le soignant doit se pencher par l’ouverture de la porte pour atteindre le bas du corps de la personne, ce qui implique une posture contraignante pour lui (dos en flexion et en torsion, à bout de bras). D’autre part, aider une personne à se déplacer dans une baignoire à porte, tout en conservant une posture sécuritaire, devient difficile pour le soignant en raison du rebord élevé qui fait barrière entre les deux personnes. Plusieurs modèles de baignoires disposent de barres d’appui qui peuvent faciliter les déplacements de la personne. Toutefois, leur position est fixe, donc elles ne peuvent pas s’adapter aux besoins spécifiques de la personne et du soignant.

Évaluer la situation de travail. Avant de mettre en place un service de soins à domicile, il est essentiel d’évaluer si le soignant pourra travail ler de façon sécuritaire. Il faut considérer tous les éléments de la situation de travail : les capacités du client, l’envi ron nement, les équipements en place, la tâche, les caractéristiques du soignant (ex. : sa taille) ainsi que le temps disponible et requis (ex. : pour la vidange de l’eau). Le soignant doit également procéder à cette évaluation avant chaque soin. Avant de commencer la tâche, il doit répondre par l’affirmative à la question « Puis­je procéder de façon sécuritaire, ici et maintenant ? ». Si la personne a besoin d’aide pour se laver (surtout le bas du corps) ou pour se déplacer dans la baignoire à porte et que le soignant ne peut pas procéder de manière sécuritaire, des solutions doivent être envisagées. Par exemple, l’hygiène de certaines parties du corps peut se faire à l’exté rieur de la baignoire, des barres d’ap pui peuvent être ajou  tées, ou le soin peut s’effectuer autrement, comme dans une douche ou au lavabo. Si le soignant doit prêter assistance à une personne en utilisant une baignoire à porte, il doit pouvoir procéder sans adopter de postures contraignantes afin d’éviter les inconforts, la douleur, voire l’apparition de troubles musculosquelettiques. Lorsqu’ils sont adaptés à la situation de travail, les équipements peuvent améliorer la qualité des soins et contribuer à la santé et à la sécurité du travail. Pour ce faire, l’organisation devrait se doter de politiques et de procédures qui permettent de s’en assurer avant et pendant la prestation du service d’aide à domicile.

Eloïse Bergeron

N.B. Avant de mettre en place un service de soins à domicile, il est essentiel d’évaluer si le soignant pourra travailler de façon sécuritaire

OP  VOL. 46  NO 2  2023

Les restos rapides, un luxe?

NICOLAS ST-PIERRE   ( Journal de Montréal)

MISE À JOUR Samedi, 12 août 2023 12:33

Un repas sous-marin 12 pouces à 20$ ou un trio hamburger à 15$: manger dans les grandes chaînes de restauration rapide devient un luxe de moins en moins abordable pour les Québécois.

L’inflation, la pénurie de main-d’œuvre et l’augmentation du salaire minimum combinées à une pandémie mondiale auront eu pour effet de faire bondir la facture des Québécois au restaurant. 

En juin, Statistique Canada dévoilait d’ailleurs que les prix des aliments achetés au restaurant ont bondi de 8,7% de mai 2022 à mai 2023. 

«La malbouffe est rendue extrêmement plus chère qu’avant. C’est pratiquement un luxe d’aller dans un restaurant rapide contrairement à ce que ça a déjà été», souligne le directeur principal du Laboratoire de sciences analytiques en agroalimentaire à l’Université Dalhousie, Sylvain Charlebois. 

Les amateurs de restauration rapide sont d’ailleurs nombreux depuis quelques semaines à critiquer sur les réseaux sociaux les récentes augmentations, notamment chez le géant des sous-marins Subway. 

Rapide, mais à quel prix?

Le Journal s’est rendu cette semaine dans quatre des plus grandes enseignes de restauration rapide (Subway, McDonald’s, A&W et Tim Hortons) à Québec ainsi qu’à Trois-Rivières pour voir ce qu’il est possible de s’offrir avec 15$ en poche. 

Le constat a été assez assez brutal chez Subway où le fameux slogan «12 pouces 5$» n’est plus qu’un lointain souvenir. Pour un trio classique incluant un 12 pouces steak fromage, une boisson en fontaine et un sac de croustilles, nous avons dû débourser un total de 19,94$, sans pourboire ni extra. 

CRÉDIT : NICOLAS ST-PIERRE

Au McDonald’s, les McCroquettes ont là aussi grugé le portefeuille, alors qu’un trio 10 croquettes nous a coûté 16,20$ taxes incluses. Pour s’en tirer sous la barre des 15$, il faut donc se résigner à six. 

CRÉDIT : NICOLAS ST-PIERRE

Pour un trio avec le fameux Mozza Burger du A&W, la facture a atteint 14,92$. 

CRÉDIT : NICOLAS ST-PIERRE

Tim Hortons s’est finalement avéré être l’endroit le plus économique puisque qu’un trio Club à la Tim incluant sandwich, café glacé, quartiers de pommes de terre et un beigne en extra est revenu à 13,04$, toujours en incluant les taxes. 

CRÉDIT : NICOLAS ST-PIERRE

L’inflation a le dos large

Les restaurateurs indépendants déplorent d’ailleurs que les géants de l’industrie profitent des contrecoups de l’inflation.  

«Le pouvoir d’achat du consommateur diminue,donc les gens sont davantage prêts à se prendre un trio à 12-13$ plutôt qu’une assiette à 28$ dans un restaurant avec le service aux tables», souligne le vice-président aux affaires publiques et gouvernementales à l’Association Restauration Québec, Martin Vézina.

«Ce qui arrive, c’est que les grandes chaînes profitent d’un consommateur qui recherche des aubaines. […] Les gens seront donc moins portés à aller dans un restaurant avec service qui coûte plus cher. C’est là qu’on voit que l’inflation influence vraiment le comportement des consommateurs», ajoute Sylvain Charlebois.

L’inflation a le dos large d’une certaine manière, comme l’explique M. Charlebois, puisque les gros noms de la restauration rapide continuent d’engendrer des revenus faramineux pratiquement chaque trimestre.

«Ça coûte de plus en plus cher, mais quand on regarde les résultats financiers des grandes chaînes de restauration rapide, les choses vont quand même assez bien. Elles profitent vraiment de ce marché qui est beaucoup plus économe actuellement», a-t-il précisé.

VOICI LES RÉSULTATS DE L’EXPÉRIENCE DU JOURNAL:

Subway: 19,94$, taxes incluses, pour un 12 pouces steak fromage en trio incluant une boisson en fontaine et un sac de croustilles.

McDonald’s: 16,20$, taxes incluses, pour un 10 croquettes en trio incluant une portion moyenne de frites ainsi qu’une boisson en fontaine.

A&W: 14,92$, taxes incluses, pour un trio Mozza Burger en trio incluant une portion de frites et une root beer.

Tim Hortons: 13,04$, taxes incluses, pour un trio Club à la Tim incluant un café glacé, des quartiers de pommes de terre ainsi qu’un beigne en extra.

Les montants ci-dessus n’incluent pas le pourboire qui était en option dans certains de ces restaurants.

 

Concernant votre vision…

Vrai ou faux….  Concernant votre vision.    

Provenant du Journal de Montreal

Vous avez probablement déjà entendu toutes sortes de conseils afin d’éviter d’endommager votre vision: ne lis pas dans le noir, ne lis pas de trop près, mange des carottes, mais lesquels sont exacts?

L’Organisation mondiale de la Santé estime que 80 % des déficiences visuelles peuvent être évitées ou guéries au moyen d’un traitement.

Aux États-Unis, 40% des adultes sont sujets à une régression de la vision. Au Canada, ces données sont similaires.

Selon Statistique Canada, 70% des jeunes entre 6 et 19 ans ont une vision considérée comme normale, tandis qu’un peu moins de la moitié des adultes âgés de 40 à 64 ans ont une vision dite normale.

Vrai ou faux?                                                                                                  

  1. Lire un livre ou regarder un écran de très près peut nuire à vos yeux

Vrai. Selon Dr Xiaoying Zhu, professeur clinicien agrégé d’optométrie et chercheur principal sur la myopie au SUNY College of Optometry à New York, les yeux ne sont pas faits pour exercer une mise au point de manière continue sur un objet proche du visage. Cette habitude peut engendrer l’allongement du globe oculaire, et ainsi induire de la myopie.

  1. Lire dans le noir nuit à votre vision

Faux. Lire à la noirceur n’endommagerait pas la vision, dit le Dr Zhu au New York Times. Il faut toutefois s’assurer de tenir le livre ou la liseuse électronique à une distance raisonnable.

  1. Passer plus de temps à l’extérieur est bon pour la santé de vos yeux

Vrai. Une étude menée surtout auprès d’enfants suggère que passer du temps à l’extérieur peut réduire le risque de développer la myopie. Cependant, les experts sont incertains quant aux raisons qui expliquent ce phénomène.

  1. Regarder le soleil directement est nocif pour les yeux

Vrai. Regarder le soleil directement peut être nocif pour vos yeux en raison de l’exposition aux rayons ultraviolets A et B et peuvent même causer des dégâts irréversibles. Ceux-ci peuvent également augmenter les risques de développer un cancer.

  1. Retirer ses lunettes de temps à autre

Faux. Safal Khanal, professeur adjoint en optométrie et sciences de la vision à l’Université de l’Alabama à Birmingham, affirme au New York Times que «si vous avez besoin de lunettes, vous devriez les porter».

  1. Une longue période d’exposition aux écrans nuit à la santé oculaire

Faux. Même si certaines études tendent à démontrer une certaine corrélation entre la lumière bleue des écrans et la régression de la vision, aucune preuve concrète ne confirme cette hypothèse, selon Dr Ehrlich. Il n’y a d’ailleurs aucune preuve que porter des lunettes de protection contre la lumière bleue peut réellement avoir un impact positif sur la santé de l’œil. 

Dr Zhu émet toutefois la nuance suivante: «Lorsque nous regardons un écran, nous ne clignons pas des yeux aussi souvent que nous le devrions».

  1. Fumer est mauvais pour vos yeux

Vrai. Si vous n’étiez pas déjà convaincu que fumer la cigarette est mauvais pour la santé, cette habitude est également mauvaise pour la santé de vos yeux.

En effet, une étude de 2011 démontre un lien étroit entre les produits chimiques contenus dans la cigarette et les maladies oculaires dégénératives telles que les cataractes.

Ces produits chimiques endommagent les tissus.

  1. Manger des carottes est bon pour les yeux

Vrai. Bien que les carottes aient des effets positifs sur la santé de l’œil, elles ne vous donneront pas une vision parfaite.

Selon une étude clinique, les antioxydants comme le bêta-carotène et les vitamines C et E pourraient ralentir de processus de vieillissement.

  1. Âge rime avec mauvaise vision

Faux. La majorité des causes d’une baisse de la vue, incluant les cataractes et les glaucomes, sont évitables et traitables, déclare Dr Ehrlich au New York Times

La sous-traitance pour les soins aux anciens combattants inquiète

LEE BERTHIAUME

La Presse Canadienne

Des fonctionnaires qui traitent les dossiers des ex-militaires malades ou blessés au ministère des Anciens Combattants préviennent que des vies pourraient être en jeu alors que le gouvernement va de l’avant avec des plans visant à modifier la façon dont les services de réadaptation physique et mentale sont fournis aux vétérans.

Ces avertissements ont été livrés lundi lors d’un témoignage émouvant devant le Comité permanent des anciens combattants des Communes. Trois gestionnaires de cas ont déclaré qu’elles-mêmes et leurs clients n’étaient pas prêts pour les changements apportés par le gouvernement.

«Le vétéran malade est celui que nous allons perdre et qui passera entre les mailles du filet, a déclaré Angela Aultman, en retenant ses larmes. C’est là que des vies sont en jeu. Et c’est ce qui m’empêche de dormir la nuit.»

L’enjeu tourne autour d’un contrat de 570 millions $ récemment attribué à une organisation externe pour fournir des services de soutien physique et mental aux vétérans les plus à risque du Canada. Le contrat a été octroyé en juin 2021 à «Partenaires des services de réadaptation aux vétérans canadiens» (PSRVC), un partenariat entre deux entreprises, WCG International et Lifemark Health Group.

Le ministre des Anciens Combattants, Lawrence MacAulay, et les représentants du ministère ont plaidé que ce contrat était essentiel à l’amélioration des services pour les anciens militaires aux prises avec des blessures et des maladies liées à leur passage dans les Forces armées.

Charge de travail excessive

Cette «amélioration» comprend l’allègement du fardeau des gestionnaires de cas au ministère, dont la plupart continuent de faire face à une charge de travail excessive malgré les promesses répétées du gouvernement libéral, depuis 2015, de régler ce problème.

Même si le contrat avec PSRVC doit entrer en vigueur mardi, les gestionnaires de cas ont déclaré aux membres du comité que ni eux ni leurs clients n’avaient été correctement formés ou préparés pour la transition.

«Depuis juin, nous avons posé des questions sur la mise en œuvre du nouveau contrat, pour nous faire dire que cette information viendrait», a déclaré Amanda Logan, qui est également présidente de la section locale du Syndicat des employés des anciens combattants, à Saint-Jean, au Nouveau-Brunswick.

« Nous n’avons pas été correctement formés sur ce nouveau contrat de réhabilitation. C’est très difficile de savoir quoi partager avec nos anciens combattants pour les préparer à ces changements, alors qu’on ne les connaît pas nous-mêmes »

— Amanda Logan, présidente d’une section locale du Syndicat des employés des anciens combattants

Les trois gestionnaires de cas témoignaient en tant que membres du syndicat, qui a déjà réclamé la démission du ministre MacAulay.

Un ex-militaire dans le noir

Le caporal-chef à la retraite Kelly Carter, l’un des 15 000 anciens combattants en contact actuellement avec un gestionnaire de cas pour se remettre de ses blessures et faciliter la transition vers la vie après l’armée, a témoigné lundi qu’il ne savait pas non plus ce que le contrat en sous-traitance allait signifier pour lui.

«Nous n’avons pas du tout été consultés sur ce changement, a déclaré M. Carter. Je suis très préoccupé par le fait que ça n’a pas été discuté, déployé ou mis en œuvre correctement. Et ça peut s’avérer un échec total.»

Le ministère a assuré qu’il avait consulté les gestionnaires de cas avant et après l’attribution du contrat à PSRVC, et que cette sous-traitance les libérerait de certaines tâches administratives afin qu’ils puissent passer plus de temps à travailler directement avec les anciens combattants.

Les responsables ont également assuré que ce changement ne conduirait pas à une réduction du nombre de gestionnaires de cas au ministère.

Anciens Combattants emploie actuellement environ 475 gestionnaires de cas. Ce nombre comprend toutefois une cinquantaine d’employés temporaires, qui doivent aider à réduire l’arrérage global, et une centaine de fonctionnaires en congé de maladie ou qui ne travaillent pas.

Les trois gestionnaires de cas qui ont témoigné lundi n’ont pas mâché leurs mots pour dénoncer le grand nombre d’anciens combattants qui leur sont assignés. Elles ont expliqué qu’elles devaient gérer 40 dossiers ou plus, malgré les promesses répétées des libéraux de réduire la charge de travail moyenne à 25 dossiers.

«Cela a des conséquences sur notre santé et notre bien-être, a soutenu Mme Logan. Vraiment, ça nous empêche de dormir la nuit : on se demande si on n’a pas oublié quelque chose, et quel genre d’impact cela pourrait avoir sur nos anciens combattants et leurs familles.»

Les gestionnaires de cas craignent aussi que le nouveau contrat en sous-traitance ne mène à une éventuelle réduction du rôle et du nombre de gestionnaires au ministère, tout en ajoutant une autre couche de bureaucratie avec laquelle les vétérans malades et blessés devront faire face.

«La privatisation de ces services ne servira qu’à isoler davantage nos anciens combattants de leur gouvernement, de leur communauté et des employés de la fonction publique qui ont à cœur leurs meilleurs intérêts», a déclaré la gestionnaire de cas Whitney McSheffery.

«J’ai le sentiment que le ministère utilise ce contrat pour se distancer davantage des anciens combattants et de leurs familles.»

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L’identification d’une sous-population de cellules tumorales responsables de la récidive des cancers colorectaux sous forme de métastases ouvre de nouvelles avenues thérapeutiques.

La résection chirurgicale représente le traitement standard des cancers colorectaux et permet de guérir la plupart des patients ayant reçu un diagnostic de tumeur localisée.  

 

Malgré tout, ces cancers récidivent chez une proportion importante de patients : environ 5 % des patients opérés pour un cancer colorectal stade I, 15 % de stade II et 40 % de stade III vont en effet développer des métastases dans les années suivantes. Réduire l’incidence de ces récidives représente donc une priorité absolue pour améliorer le taux de survie des patients atteints d’un cancer colorectal.

Sous-population tumorale

La recherche des dernières années a révélé que les tumeurs sont des amalgames hétérogènes complexes de multiples populations distinctes de cellules cancéreuses, chacune d’entre elles utilisant des gènes différents pour assurer la croissance du cancer. 

Cela complique évidemment le traitement de la maladie, dans la mesure où même si une approche thérapeutique peut réussir à éliminer complètement une de ces populations, une autre peut lui résister et ainsi permettre à la tumeur de resurgir après le traitement. 

Pour identifier la sous-population de cellules tumorales responsables de la récidive post-chirurgicale des cancers colorectaux, une équipe de chercheurs a examiné les gènes préférentiellement exprimés dans des échantillons de tumeurs de patients ayant subi des récidives de leur cancer.(1)

L’analyse individuelle des cellules cancéreuses (single cell transcriptomics) a révélé que la majorité de ces gènes étaient présents dans une population spécifique de cellules tumorales, nommée HRC (high-relapse cells), soit cellules à haut taux de récidive. 

Récidive métastatique

Les expériences subséquentes réalisées sur des systèmes modèles indiquent que ces cellules HRC sont les grandes responsables des métastases postchirurgicales. 

Les chercheurs ont observé que les cellules HRC non éliminées par la chirurgie donnaient naissance à une variété de cellules cancéreuses ayant un fort potentiel métastatique.  

À l’inverse, l’élimination d’un des principaux gènes (EMP1) retrouvés dans les cellules HRC a complètement aboli l’apparition de métastases après l’élimination chirurgicale de la tumeur.  

Vulnérabilité immunitaire

Un aspect très important de l’étude est de montrer qu’en dépit de leur fort potentiel métastatique, les cellules HRC qui migrent vers les organes périphériques sont toutefois dépourvues d’un micro-environnement tumoral optimal pour permettre leur croissance.  

Cette carence semble rendre ces cellules très vulnérables à l’action du système immunitaire adaptatif (par les lymphocytes T cytotoxiques), car l’addition d’une immunothérapie néoadjuvante (avant la chirurgie) diminue considérablement l’incidence de métastases post-chirurgicales.  

Selon les auteurs, l’utilisation des nombreuses formes d’immunothérapie qui sont devenues disponibles au cours des dernières années pourrait permettre d’obtenir des résultats similaires chez les patients et avoir des répercussions spectaculaires sur leur probabilité de survie.

Le cancer est une maladie d’une rare complexité, qui requiert souvent une combinaison de plusieurs approches thérapeutiques pour parvenir à le vaincre. Un défi que la recherche réussit à relever de plus en plus souvent, chacun de ces petits gains ouvrant la voie vers la victoire finale contre cette maladie.


(1) Cañellas-Socias A et coll. Metastatic recurrence in colorectal cancer arises from residual EMP1+ cells. Nature 2022 ; 611 : 603-613. 

 
 
 

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Journaliste indépendant qui se donne pour mission d'informer les aînés par un contenu écrit ainsi que par des diaporamas incitant les aînés à sortir et ainsi briser l'isolement.

Publié le 27 novembre 2022, dans Non classé. Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.

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